BORDEAUX – EXPOSITIONS

Marché de Lerme – visites de 16h à 20h – Entrée libre

« Migrations en Je » de Fabrice Spica

L’exposition est le fruit d’une rencontre entre le photographe Fabrice  Spica et onze personnes exilées en attente d’une réponse à leur demande d’asile, qui invitent à se poser la question : et si c’était moi ?

Et si c’était moi, saurais-je résister à la nostalgie du pays qui m’a vu naître et grandir ? Saurais-je résister à l’angoisse qui me tenaille d’être renvoyé∙e dans ce même pays qui aujourd’hui me veut du mal ? Aurais-je cette même volonté de m’adapter à une nouvelle terre, en me tournant résolument vers l’avenir ?

Si c’était moi, j’aimerais que la France m’accueille les bras ouverts. D’autant qu’elle a tout à y gagner…

« Enfer-més, que disent-ils? »:

Une exposition de divers témoignages – écrits, oraux et dessinés – de personnes retenues en centre de rétention administrative

La Cimade intervient dans les centres de rétention administrative depuis leur création. Elle accompagne les personnes enfermées dans l’effectivité de leurs droits et cherche à témoigner de la réalité de ces centres méconnus du public. Dans ces centres de rétention, véritables lieux de privation de liberté, il est interdit d’enregistrer des images, des sons, ou de photographier. La seule possibilité est donc le témoignage écrit, par les intervenants de La Cimade, salarié-e-s et bénévoles, et des personnes enfermées elles-mêmes. A travers l’exposition “enfer-més : que disent-ils?”, La Cimade souhaite mettre en avant leurs paroles et à travers elles, l’aberration de cette politique d’immigration qui enferme les hommes plutôt que de les accueillir.

« La route des invisibles » de Samy Abdesdris

Exposition de gravures et dessins

Cette exposition de gravures et de dessins évoque en filigrane les souffrances endurées par ceux qui fuient qui cherchent un abri, un refuge , le temps de se reconstruire.
Cette exposition est dédiée à celles et ceux qui arpentent des villes et des pays, qui franchissent des mers et des montagnes dans l’espoir de trouver un chemin à la
recherche de leurs vies perdues.
A celles et ceux qui trouvèrent des forces pour fuir, pour fuir jusqu’à la captivité…
A celles et ceux qu’on ne voit pas, qu’on ne veut pas voir et qui nous disent, muets dans nos rues, face à l’immensité de notre indifférence : « Le monde est très petit quand on ne sait pas où aller » et que nous pourrions, nous aussi, devenir Des invisibles… Mais aurons-nous leur ténacité et leur courage ?